L'arbre de vie, le blog de Mireille


Poèmes reçus

Poème de Charles Juliet envoyé par Claude L. un collègue

quitte-toi
quitte-toi
fais s'ébouler
tes murs
lance ta vie
sur les chemins
et marche
jusqu'à user
tes chaînes
jusqu'à faire surgir
en toi la patrie
que tu cherchais
et cette source
qui aiguise l’œil
le tient
émerveillé

Poème de Raoul Follereau écrit avec une très jolie écriture par Anna

Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup, il enrichit celui qui le reçoit sans appauvrir celui qui le donne,

Il ne dure qu'un instant, mais son souvenir est parfois éternel, Personne n'est assez riche pour s'en passer,

Personne n'est assez pauvre pour ne pas le mériter, Il crée le bonher au foyer, soutient les affaires,

Il est le signe sensible de l'amitié, un sourire donne du repos à l'être fatigué,

Donne du courage au plus découragé, Il ne peut ni s'acheter, ni se prêter, ni se voler,

Car c'est une chose qui n'a de la valeur qu'à partir du moment où il se donne.

Et si toutefois vous rencontrez quelqu'un qui ne sait plus sourire, soyez généreux donnez lui le vôtre,

Car nul n'a autant besoin  d'un sourire que celui qui ne peut en donner aux autres.

Poème de Wang Wei envoyé par Colombe

Au bout des branches, fleurs de magnolias, dans la montagne ouvrent leur rouges corolles;

Un logis près du torrent, calme et vide. Pêle-mêle les unes éclosent d'autres tombent.

Ghis : Inventaire façon Prévert (avec les dessins envoyés précédemment)

Un oiseau dans son nid,

Des chaussettes, une balançoire, un hibou au clair de lune, une araignée sur sa toile,

Des hirondelles qui annoncent le printemps,

Une mimi sur son transat, une taupe curieuse, un nid d'abeilles, les cloches de Pâques, et, et, et

Un raton laveur.

La recette du bonheur par la chef cuistot Aurélie B.

Ingrédients : Famille, amies, une grosse cuillerée d'amour, une cuillère à soupe de rêve, une louche d'instant présent, une éprouvette de souvenirs et de projets.

Recette : Prenez un bon groupe d'amis, Secouez les, vous obtiendrez de l'amour et de l'entraide ;

Agrémentez avec les liens familiaux forts, L'émulsion constituera l'alchimie pour vous porter.

Si les larmes se présentent, avec l'ail constitué par des résultats moins encourageants, ne vous en inquiétez pas et saupoudrez l'ensemble d'une grosse louche d'amour inconditionnel que vous portent vos proches ;

En ce qui concerne l'assaisonnement, pour agrémenter ce plat nous suggérons :

Vous servirez l'ensemble à l'instant présent continuellement, et en fin gourmet que vous êtes, vous le savourerez avec votre famille et amis car vous le savez mieux que quiconque, ces instants ont une saveur éternelle.....

Extrait du poème d'Alphonse de LAMARTINE "Le Lac" envoyé par Ghis

O temps ! suspends ton vol, et vous heures propices !

suspendez votre cours !

Laissez nous savourer les rapides délices

Des plus beaux de nos jours !

Un joli texte envoyé par la famille de Claire Calamel/De Best

Tranquille sur ton rocher, sûre de toi, rien ne peut t'atteindre, belle sirène.

Tu as la bonne étoile qui veille sur toi !

 

"Petit poème pour Mimi" écrit par Martine Light, une collègue. Merci Martine

Il est un monde qui n'appartient qu'à toi, un monde dont tu peux te rendre maître,

Un monde où la maladie et la souffrance ne font pas la loi, un lieu dont tu es reine, où tu as tous les droits,

De ce monde-là, toi seule à la clef, toi seule peut y accéder.

Un monde où tu peux fantasmer, te recréer à volonté, un monde où tu peux tout inventer, tout imaginer.

Les joies folies, les pires monstruosités, ce que jamais tu n'oserais exprimer,

Ce que tu aurais honte de voir dévoilé. Ce monde, c'est ton esprit, c'est tes pensées.

Fais-en ton refuge, ton coin de paradis, jusqu'à ce que, de dépit, le mal s'éloigne de toi.

Extrait du poème de Paul Fort "L'arbre à poèmes", envoyé par Nicole bien adapté à la situation !

Que fais-je là ? Je prends

racine, je m'enfeuille et j'entends rire

Pan au coeur de ma feuillée... Je suis

un arbre à poèmes : un poémier.

Les marches du bonheur envoyées par ma cousine Chantal

Pensez moins, ressentez plus

Boudez moins, souriez plus

Parlez moins, écoutez plus

Regardez moins, faites plus

Plaignez vous moins, appréciez plus,

Poème de Mino Faïta "L'amour vache" Merci Mino

Poètes ! pourquoi toujours l’amour au cœur de vos rimes ?

pourquoi pas la rage sa plus proche voisine ?

jamais d’éloge fait à une belle violence

que n’entendez-vous cette sainte impatience ?

la muse ne sait dire que douceurs et extases

bien plus rarement l’étreinte qui écrase

des léonines claires pour les corps les plus sages

pas le moindre son pour la haine qui soulage

allez poètes ! brutalisez vos muses

juste un petit geste

un rien qui amuse

acérez vos plumes

déterrez la hache

célébrez pour nous

un instant l’amour vache