L'arbre de vie, le blog de Mireille


Mes lectures : méditation, santé, guérir (classées de la denière à la première)

"Petit traité de l'abandon. Pensées pour accueillir la vie telle qu'elle se propose." d'Alexandre Jollien offert par Severine D.

chapitre 1. L'abandon. L'abandon c'est le lâcher prise, l'acceptation de la vie. Pour Jollien, il faut même lâcher le lâcher-prise. Les enfants s'abandonnent, lorsqu'ils sont joyeux, ils sont joyeux, lorsqu'ils sont tristes ils sont tristes, lorsqu'ils jouent, ils jouent; Jollien pense que chez les adultes la souffrance, la tristesse durent peut-être parce que l'on n'ose les vivre à fond.

Ce qui a marqué l'auteur c'est la phrase de bouddha  "Le Bouddha n'est pas le Bouddha, c'est pourquoi je l'appelle le Bouddha". C'est un exercice de non fixation. Illustration : Jollien aime beaucoup sa femme. "Ma femme n'est pas ma femme, c'est pourquoi je l'appelle ma femme". En effet ma femme n'est pas effectivement ce que je crois qu'elle est. Si je dis "ma femme c'est ça", je la fige, je l'enferme dans les étiquettes. C'est à partir du moment où je sais que les étiquettes enferment les choses et les gens que je peux en faire usage. C'est seulement quand je sais que les mots ne sont que des étiquettes que je peux appeler un chat un chat. La phrase de Bouddha invite à ne pas se fixer dans quoi que ce soit. Si un jour on est maladroit, on ne se fixe pas dans cette étiquette. on avance.

chapitre 2. L'ami dans le bien.    Aristote disait que l'ami est e sel de la vie. Il ne s'agit pas de fixer l'ami dans le bien ni d'aller vers l'autre en disant "je veux un ami dans le bien" mais de se laisser donner par la vie l'ami dans le bien qui va m'aider à franchir une nouvelle étape de mon existence. Ce qui semble caractériser l'ami dans le bien selon l'auteur, c'est le non-jugement. La chose la plus difficile selon l'auteur est d'écouter l'autre sans le juger. Parfois quand on écoute l'ami qui est dans le pétrin, qui coule, la tentation immédiate c'est de passer à l'action, de trouver des solutions. Et quand il n'y a pas de solutions ? Eh bien, l'ami dans le bien, c'est de larges bras ouverts qui accueillent l'autre tel qu'il est et nourrit pour lui un amour inconditionnel. Il aime sans conditions : "Je t'aime sans que tu aies besoin de faire quoi que ce soit.".

Chapitre 3. L'Amour inconditionnel

"Le métier d'homme" d'Alexandre Jollien. Merci Mathilde pour le choix de ce livre qui m'a beaucoup apporté. Alexandre Jollien a subi un accident de naissance : il est atteint d'athétose De l'âge de trois à vingt ans, il vit dans une institution spécialisée pour personnes handicapées. Il entre au Lycée de la Planta en 1997 qui lui ouvre les portes de l’Université de Fribourg où il obtient une licence en lettres au printemps 2004. Il étudie également le grec ancien au Trinity College de Dublin (Irlande) de 2001 à 2002. Il se marie en 2004 avec Corine, Suissesse rencontrée à Dublin. Ils ont trois enfants : Victorine, née en 2004, Augustin, en 2006, et Céleste, en 2011.

Ce livre est une invitation à considérer chaque difficulté comme un joyeux combat. Il donne quelques pistes pour s’avancer avec légèreté sur les chemins de l’existence. Il convie le lecteur à une conversion du regard : donner sens à la souffrance pour qu’elle n’ait pas le dernier mot et que la joie demeure. Quelques pensées extraites du livre :

"Guérir envers et contre tout" le guide quotidien du malade et de ses proches pour surmonter le cancer du Dr Simonton offert par Mylène, ma fille : Un livre qui permet de lutter contre le pessimisme dans la maladie. Des exercices de méditation et d'imagerie mentale que je fais trois fois par jour. C'est valable pour toutes les maladies.

"Aimer ou juger" d'Eric Remacle; un bonheur authentique demande un réel lâcher-prise par rapport à nos jugements. Un livre qui m'a beaucoup apporté, avec notamment des exercices à mettre en pratique. Mise en pratique très difficile (ne pas juger, c'est très dur, essayez !). je progresse de jour en jour. Patience....

Mon livre de chevet : "Méditer jour après jour" de Christophe André. Une rubrique est consacrée à ce livre. Méditer, ce n'est pas se couper du monde mais au contraire se rapprocher de lui pour le comprendre, l'aimer et le changer. De plus un très beau livre avec des illustrations de magnifiques peintures qui illustrent les 25 leçons. Indispensable. A lire tous les jours.

"Les quatre accords toltèques" de Don Miguel Ruiz. Le premier accord toltèque est le plus important et le plus difficile à honorer. c'est "que votre parole soit impeccable". Selon la façon dont elle est utilisée, la parole peut vous libérer ou vous asservir. La parole est de la magie pure ou son mauvais usage de la magie noire. Par la parole, nous pouvons jeter un sort à quelqu'un ou l'en libérer. Etre impeccable c'est ne rien faire contre soi-même. Etre impeccable, c'est assumer la responsabilité de ses actions, nepas juger, ne pas critiquer, ne pas médire. La médisance est devenue la principale forme de communication de la société humaine. La médisance est comme un virus informatique, elle se propage vite. Voilà le premier accord que je vais essayer de réaliser !

Le deuxième accord toltèque c'est que quoi qu'il arrive, on ne doit pas en faire une affaire personnelle. Vous faites une affaire personnelle de ce qui vous est dit parce que vous y donnez votre accord. Dès lors, le poison s'inflitre en vous. La raison pour laquelle vous vous faites piéger est ce que l'on appelle l'importance personnelle c'est-à-dire l'importance que l'on se donne S'accorder de l'importance, se prendre au sérieux, ou faire de tout une affaire personnelle, voilà la plus grande manifestation d'égoïsme, puisque nous partons du principe que tout ce qui nous arrive nous concerne. Au cours de notre éducation, nous apprenons à tout prendre pour soi. Nous pensons être responsable de tout. Moi, moi, moi, toujours moi. Vous n'êtes aucunement responsable de ce que les autres font. Leurs actions dépendent d'eux-mêmes. Chacun vit dans sa propre tête ; chacun est dans un monde totalement différent de celui dans lequel vous vivez. Lorsque nous faisons de tout une affaire personnelle, nous partons du principe que l'autre sait ce qu'il y a dans notre monde, et nous essayos d'opposer notre monde au leur. Si vous prenez tout personnellement, vous ingurgitez toutes les ordures émotionnelles qui deviennent les vôtres. Lorsque vous faites une affaire personnelle de ce qui vous arrive, vous faites tout un plat d'un petit rien, parce que vous avez besoin d'avoir raison et de donner tort à autrui. Peu importe ce que vous pensez de moi, je n'en fais pas une affaire personnelle. Quand les gens disent "Tu es le meilleur", je n'en fais pas une affaire personnelle, et lorsqu'ils disent "tu es un idiot", je ne le prends pas non plus personnellement. Cela ne m'affecte pas car je sais ce que je suis.Je n'ai pas besoin d'être accepté. Ce que vous pensz, ce que vous ressentez, c'est votre problème, pas le mien, c'est votre façon de voir le monde.

Troisième accord : ne faites pas de suppositions. Nous faisons des suppositions sur ce que les autres font ou pensent, nous en faisons une affaire personnelle, puis nous leur en voulons et nous leur communiquons du poison émotionnel par nos propos. Comme on a peur de demander des explications, on prête des intentions à autrui, on fait des suppositions que l'on croit être vraies ; puis, on les défend et on donne tort à l'autre. Il vaut toujours mieux poser des questions que faire des suppositions, parce que celles-ci nous programment à souffrir. Dans chaque relation on peut se laisser aller à supposer que les autres savent ce que nous pensons sans avoir à formuler nos besoins. Ils vont faire exactement ce que nous voulons parce qu'ils nous connaissent bien. Et s'ils ne le font pas, nous sommes blessés. Nous supposons que tout le monde voit la vie comme nous la voyons, pensent comme nous pensons, jugent comme nous jugeons. C'est la raison pour laquelle nous craigons d'être nous-mêmes avec les autres, car nous pensons qu'ils vont nous juger, nous maltraiter et nous critiquer, comme nous le faisons nous-mêmes. C'est pourquoi, avant même que les autres puissent nous rejeter, nous nous sommes rejetés nous-memes. Voilà comment fonctionne l'eprit humain.

On fait également des suppositions sur soi-même sur ce que l'on est capable de faire, de ne pas faire. Souvent, lorsque l'on démarre une relation avec quelqu'un que l'on aime, vous devez le justifier. Vous ne voyez en lui que ce que vous voulez bien voir, et vous niez l'existence d'aspects que vous n'aimez pas. Vous vous mentez à vous-même afin de vous donner raison. Puis vous faites des suppositions, l'une d'entre elles "mon amour va transformer cette personne". Mais ce n'est pas vrai. Votre amour ne changera personne. Si les autres se transforment, c'est parce qu'ils veulent changer et non parce que vous en avez le pouvoir. On n'a pas à justifier l'amour : il est présent ou ne l'est pas. L'amour véritable consiste à accepter les autres tels qu'ils sont sans essayer de les changer. si vous décidez de vivre avec quelqu'un, il est préférable de le faire avec celui qui est exactement tel que vous le souhaitez. De même, cette personne doit vous aimer tel que vous êtes, sans avoir besoin de vous changer. Le meilleur moyen de vous empêcher de faire des suppositions est de poser des questions; Vérifiez que vos communications soient claires. Ayez le courage de poser des questions jusqu'à ce que tout soit aussi claire que possible. Chacun a le droit de vous dire oui ou non. Il faut mettre en pratique pour qu'après de nombreuses répétitions, ce nouvel accord deviendra une deuxième nature.

La quatrième accord totlèque : faites toujours de votre mieux. Quelles que soient les circonstances, faites toujours de votre mieux, ni plus, ni moins. Mais rappelez-vous que votre mieux ne sera jamais le même d'une fois à l'autre. Faire de son mieux signifie agir parce que vous en avez envie et non parce que vous en attendez une récompense. Etre dans l'action, c'est vivre pleinement. L'inaction est notre manière de nier la vie. L'inaction, c'est rester assis devant la télévision chaque jour pendant des années, parce que vous avez  peur d'être vivant et de prendre le risque d'exprimer qui vous êtes. C'est passer à l'action que d'exprimer qui vous êtes. Vous pouvez avoir beaucoup de grandes idées dans votre tête, mais ce qui fait la différence c'est le passage à l'acte.vous êtes né avec le droit d'être heureux. vous êtes vivant, alors embrassez votre vie et appréciez-la. Dites non lorsque vous voulez dire non, et oui quand vous voulez dire oui. Vous avez le droit d'être vous-mêmes.

"J'ai choisi de me battre, j'ai choisi de guérir" de C. Pinault et M. de Hennezel : Claude se retrouve tétraplégique avec un diagnostic violent : vous ne remarcherez plus. Mais Claude refuse l'inacceptable. Il mobilise toutes ses forces, physiques et mentales, pour vaincre le diagnostic et sortir petit à petit son corps d'un sarcophage terrifiant. Dans le livre d'entretiens avec la psychologue Marie de Hennezel, Claude Pinault revient sur les techniques qu'il a instinctivement développées pour aller vers la guérison : l'humour, la pensée positive, la détermination... Tous deux mettent ainsi en lumière le lien étonnant entre le corps et l'esprit.